Vues intérieures de la cathédrale
Travaux dans la cathédrale
Ce chantier annoncé depuis longtemps et qui devrait s’étaler sur plusieurs années, a commencé à la fin de ce mois juin 2022 sous maîtrise d’ouvrage de l’État propriétaire de l’édifice.
La première tranche (elle-même divisée en 3 phases) concernera les transepts, la croisée des transepts et l’arrière chœur.
Cette première phase devrait s’achever en 2025 au plus tard.
Notez bien
La nef n’étant pas concernée dans cette 1ère tranche, la vie paroissiale ne devrait pas être trop impactée durant cette période.
Le chantier a démarré par le transept sud (côté rue Saint Gwenaël), c'est pourquoi, la chapelle Notre-Dame de Lourdes a été transférée provisoirement dans la Tour Renaissance.
Lorsqu'on pénètre dans la cathédrale, on est, à première vue, surpris par l'absence de bas-côtés. Tout l'espace intérieur est sans piliers et c'est cela qui confère à l'édifice une impression d'ampleur.
Le plan retenu est celui des basiliques romaines primitives.
Le chœur, rénové en 2003, pour répondre aux normes liturgiques préconisées par le Concile Vatican II, s'insère parfaitement bien dans le style d'origine.
L'autel liturgique est un simple bloc de marbre blanc qui capte la lumière du regard. Il est posé à niveau, sans être surélevé. Les reliques de St Vincent Ferrier et du Bienheureux Pierre René Rogue y ont été scellées puisque la Cathédrale St Pierre s'honore d'abriter leurs tombeaux.
L'ambon, c'est-à-dire la table de la Parole est une pierre haute de marbre blanc qui rappelle l'autre table. C'est effectivement à l'ambon que l'on monte pour lire ou chanter les textes de l'écriture.
L'ancien Maître Autel est d'une grande beauté mais ce n'est plus utilisé aujourd'hui. Il est mis en valeur comme " retable de gloire " pour la Croix Glorieuse dorée, toujours illuminée, qui domine le sanctuaire. Les deux anges sur le Maître Autel rappellent ceux de l'évangile, gardiens du tombeau vide au matin de Pâques : ils annoncent la Résurrection.
Le siège de l'évêque, la cathèdre, est situé juste derrière l'autel. Ce n'est pas un trône mais la chaire de l'enseignement épiscopal. L'arrondi du dossier reprend l'arrondi de l'ambon pour marquer la complémentarité des deux lieux. De part et d'autre, sont disposées en demi cercle, les stalles du presbyterium c'est-à-dire des prêtres.
Le chœur est entouré d'un très large déambulatoire qui était autrefois destiné à canaliser les pèlerins venus prier sur la tombe de Saint Vincent Ferrier, au Moyen Âge.
La chapelle axiale
La cathédrale est prolongée par la chapelle axiale, encore appellée chapelle du Saint-Sacrement, car elle est exclusivement réservée à la prière.
Elle est très étroite, longiligne et de style complètement exubérant qui correspond à la volonté de l'Eglise de la contre-Réforme d'affirmer par un art ostentatoire les dogmes contestés, à cette époque, par les protestants, notamment : le culte de la Vierge et des Saints et le mystère de l'Eucharistie.
L'ensemble délivre une impression d'abondance et de plénitude. Les membres du chapitre cathédral y célèbrent chaque matin, tandis que la communauté paroissiale s'y rassemble le soir pour la messe paroissiale.
Le Monument aux morts situé dans le vestibule de la chapelle axiale, abrite une splendide "Déploration" en pierre blanche. Elle a été magnifiquement restaurée en 2014, pour commémorer les victimes de la Grande Guerre 14-18, dont les noms figurent à l'arrière du retable.