Rappel de l'édito du 17 novembre 2019, qui est toujours d'actualité !
Le Denier de l’Église, n’est pas un don assimilable, ni comparable à celui que l’on fait à une association ou à un organisme de bienfaisance. Il est canonique, parce que prévu par les Statuts de l’Église catholique de France, depuis la loi de 1905 ( loi de séparation de l’Église et de l’État).
Avant les années 1980, 90% des catholiques pratiquants versaient leur denier annuel. Cela était inscrit dans les us et coutumes familiales et paroissiales et se transmettait de génération en génération. Mais à partir des années 1990-2000, l’accroissement de la mobilité professionnelle, la dispersion des familles, l’éloignement des jeunes partis en université, ont créé de nouvelles conditions de vie au sein des familles, si bien que la transmission du devoir de subvenir aux besoins de l’Église s’est peu à peu effacée.
D’où notre insistance à rappeler que le Denier est depuis toujours une contribution volontaire et libre demandée à tous les catholiques. Contribution libre, ne veut pas dire « facultative », mais « contribution ajustée » aux ressources de chacun. Il n’y a pas de tarif ! Pour certains ce sera le montant correspondant à une journée de travail (ou de retraite), pour d’autres ce sera celui de 2 voire 3 journées ou plus, car il n’y a pas de plafond.
Le Denier fait appel à un sentiment d’appartenance et de fidélité envers l’Église, afin que tous ceux qui sont en charge de la faire vivre et d’annoncer l’Évangile, aient une juste rémunération. Le Denier représente 60% des ressources du diocèse, le reste provenant des quêtes, des offrandes de messes et de celles faites à l’occasion des baptêmes, mariages et sépultures. (Contrairement aux idées reçues, la quête du dimanche ne remplace pas le Denier !)
- Sans le Denier, pas de rémunération décente pour les prêtres et les laïcs salariés, ni formation, ni entretien des bâtiments, des locaux …..
- Sans le Denier, moins de paroisses, moins de proximité, moins de liens, moins joie, moins de baptêmes, de sacrements, de prêtres …. Mais plus d’églises fermées et désaffectées !
« Le zèle pour ta maison me brûle » (Psaume 68).
Chers paroissiens et amis, je souhaite vraiment que vous puissiez faire vôtre ce cri du psalmiste, au point que l’Église, votre paroisse, votre diocèse, aient toujours une place de choix dans votre cœur et que vous vouliez lui donner les moyens de continuer sa mission.
Quel ce soit le moment de l'année, noël, carême, vacances d'été ... il n'y a pas de date limite, ni de délai pour donner. Votre don sera toujours le bienvenu.
P. Patrice Marivin